Le 10 mai 2001, la loi Taubira fut adoptée à l’unanimité. Elle reconnait la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité.
Max Relouzat, Véronique Brod et Marc Morvan présentent une estampe consacrée à leur future sculpture, « Mémoires », en hommage aux victimes de l’esclavage, en compagnie de M. Bernard Poignant, Maire de Quimper, et de M. Gilbert Gramoullé, adjoint au maire chargé des affaires culturelles.
Pour cet anniversaire, lundi 10 mai 2010, l’association Mémoires des esclavages convie les citoyens à une journée d’initiatives et de réflexion. Le rendez-vous est donné à 11h sur la passerelle Jean Caveng, Quai du Steir, en face du Monoprix. Chacun pourra y déposer sa gerbe de fleurs, en prenant soin que celle-ci ne contienne pas de plastique. Des lectures publiques se dérouleront par la suite jusqu’à midi.
A partir de 20h, à la salle du Chapeau-Rouge, Mémoires des Esclavages remettra les estampes réalisées dans le cadre de la souscription pour la réalisation de la sculpture « Mémoires » dédiée aux victimes de tous les esclavages.
Porté par Max Relouzat, Marc Morvan et Véronique Brod, cette sculpture n’est encore qu’à l’état de projet, mais ses instigateurs espèrent la voir sortir de terre en 2011. « La France a complètement occulté cette page de l’Histoire pendant trop longtemps » avance Max Reouzat. Et à Bernard Poignant, maire de Quimper de tempérer : « Tous les peuples ont fait des esclaves. Ce n’est pas un problème français, mais un problème de l’Humanité.
Ouest-France
